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lundi 15 décembre 2008

Dispersés au quatre vents




Je n'aurais jamais pensé en prenant en septembre dernier cette photo Dispersés aux quatre vents ,qu'elle représenterait parfaitement mon dernier blogue de l'année 2008.
Joyeuses Fêtes à tous .
Jocelyne
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dimanche 14 décembre 2008

Dispersés aux quatre vents

Dispersés aux quatre vents…….


L’histoire de la famille de cousin Hervé a beaucoup de similitude avec celle que nous connaissons du peuple acadien, déraciné et dispersé aux quatre vents.
Son témoignage sur la dispersion de sa famille après le décès de leurs parents est si détaillé qu’il serait digne d’un scénario de film ou de documentaire.

Pour nous remettre dans le contexte, retournons en arrière soit le 31 décembre 1926 ou Henri son père, meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 38 ans. Ida son épouse est enceinte de 4 mois. Hervé est âgé de 10 ans,Madeleine 7 ans, Bernard 6, Lucie 3, et Georgette 2.

Grand-mère McGurrin vient consoler sa fille et retourne à St Côme avec Madeleine et Lucie. Le reste de la famille retourne aussi vivre à St Côme à la fin de mars 1927 lors d’un long voyage en train retardé en chemin par une tempête de neige (voir blogue du 16 octobre).

La grand-mère avait accueillit la famille chez elle. A la fin de mai la mère donna naissance à un enfant qui, du tout début de sa vie, fut malade. Au même moment, la maman devint elle aussi malade, atteinte de cancer. Les grandes responsabilités de Hervé commencèrent puisque c’est lui dorénavant qui s’occupa de la cadette Georgette âgée de 3 ans. Une année bien difficile suivit. La santé de la maman empira et elle dut être hospitalisée à Montréal. La santé du bébé, âgé maintenant de 16 mois, déclina et il décéda en septembre. Deux mois plus tard le 18 novembre ,5 semaines avant Noel, Ida la maman de 5 enfants décéda à son tour. Elle avait passé les 4 derniers mois de sa vie à l’hôpital. Elle avait 38 ans.
Les enfants étaient maintenant orphelins. Hervé avait 12 ans, Madeleine 9 ans, Bernard 8 ans,Lucie 5 ans, et Georgette 4 ans.

Ce qui suivra sur le prochain blogue est le texte tel qu’Hervé l’a raconté décrivant comment la décision du partage des enfants fut prise. Il y a des choses qu’on ne peut résumer en quelques mots.


Hervé raconte :

- J’ai été obligé malgré moi de prendre des responsabilités très jeune . Maman m’avait écrit une lettre avant son décès. Malheureusement ou heureusement, on m’a remis cette lettre là que plusieurs années après son décès. C’est ma grand-mère McGurrin qui l’avait. Dans sa lettre, elle me faisait ses recommandations, elle savait qu’elle était pour mourir. Elle écrivait Madeleine est tousseteuse, quand l’hiver va arriver, occupe toi bien qu’elle ait des vêtements chauds, des sous-vêtements chauds surtout des camisoles de laine. C’était la même chose pour mon frère Bernard et mes deux autres petites sœurs.On était cinq qui restait.


Quand maman est morte ma grand-mère a voulu faire une réunion des deux familles. Du coté Melançon il y avaient seulement les deux familles de Pit et Jules Hétu. Les autres étaient trop loin en Abitibi et au Témiscamingue.

Donc on a fait une réunion de famille autour de la table, il y avait deux bancs chaque coté. C’était assez grand la salle de réception chez ma grand-mère, donc tous les parents étaient là.

Il y a une pensée qui me revient toujours. J’ai pensé à la dispersion des acadiens, parce que je savais ce qui nous arriverait. Ma grand-mère m’avait dit; « Hervé, je te dis, je ne sais pas si vous allez tous être ensemble quand on aura fini la réunion. »
On a dit à ma grand-mère; c’est vous qui les avez pris en charge quand leur mère est morte, c’est à vous de décider comment vous voulez régulariser cette chose là.

« Moi j’aimerais garder Hervé parce qu’il peut nous aider beaucoup et semble aimer ça ici » J’avais 12 ans et je pouvais aider au train d’étable, on avait une trentaine de vaches à lait, des cochons, des moutons, j’allais chercher le bois, l’eau dans le puits. C’était des choses que je faisais.
Il avait été convenu avec les religieuses que pour aucune considération je devais rester à l’école après la classe. Mon travail était de revenir à la maison pour aider ma tante. Après que mon grand-père est mort, il n’y avait plus d’hommes à la maison, mes oncles étaient partis et la main d’œuvre habitante était assez rare dans ces petits villages là.
Grand-mère dit ; « Hervé veux-tu rester avec grand-maman et tante Lucie? »
Je ne pouvais pas dire non, on était là depuis la mort de papa et de maman.

Madeleine elle, avait été placée chez les religieuses de l’Assomption qui s’occupaient de personnes âgées et qui prenaient aussi des enfants orphelins. Elle voulait retourner là.
Ma tante Gabrielle entendant cela se mit à pleurer et elle dit « j’aurais tellement voulu que Madeleine vienne rester avec nous autres » Madeleine dit « Vous voulez me garder moi ? ok je vais aller rester avec vous. »
Elles s’étaient connues en Abitibi quand tante Gabrielle était venue passer l’hiver là et elles s’aimaient bien. Donc Madeleine est allée là.

Bernard lui disait « Je m’en vas pas moi, je reste avec toi. Bernard était complètement l’opposé de moi. Je suis gaillard, aventurier, et lui il a toujours été le gars tranquille, sage, écoutant. Quand Bernard nous parlait c’était comme une vérité de l’Évangile, c’était pensé ce qu’il disait, fallait y réfléchir aussi. Même à cinq ans, il me faisait des fois des remarques « Hervé tu devrais pas faire ce que tu as fait, c’est pas correct ». Lui évidemment aurait voulu rester avec moi. Mais il est allé chez mon oncle Edmond Racette qui était le neveu de papa. Par la suite il est revenu sur la ferme pour aider ma grand-mère.
Après les funérailles de papa à St Lambert ma grand-mère avait ramené Madeleine et Lucie avec elle. Ma tante Emily Thériault qui était la sœur de maman, était veuve et enseignante à St Alphonse de Rodrigues. Elle avait pris Lucie temporairement avec elle-même si elle n’avait que 4-5 ans. Les fins de semaine Lucie revenait chez ma grand-mère. Tante Emily voulait la garder. Donc ça c’était réglé. Par la suite, vers 6 ans, elle est allée vivre dans la famille du frère de maman Normand, puis à 12 ans chez ma tante Irène McGurrin.
Pendant tout ce temps là, moi j’avais ma petite sœur Georgette qui était dans mes bras et qui me prenait par le cou. Elle avait quatre ans et me disait dans l’oreille « Je m’en va pas moi Hervé, je reste avec toi, c’est avec toi que je reste. »
Quand maman a eu le dernier bébé, c’est là qu’elle est devenue malade, donc c’est moi qui s’en est occupé de Georgette, la laver, la changer de couche, la faire manger. J’ai fait pareil comme si elle avait été mon enfant.
On était bien attaché l’un à l’autre, pas que je l’aimais plus que les autres, mais j’étais bien attaché à elle.
Je lui disais « non non, tu vas rester avec moi Georgette » mais moi je savais ou elle allait.
J’avais une tante qui était vieille fille mais qui s’était marier quelques temps avant. Ils avaient un garage, une bonne position, ils savaient qu’ils n’auraient pas d’enfants et eux ont jeté leur dévolu sur Georgette la cadette.
Quand ce fut le temps de partir là ce fut la crise avec elle. Mon oncle avait une voiture et ils avaient rempli la valise de toutes sortes de choses pour attirer la petite. Finalement ils me l’ont arraché des bras. Elle criait pleurait elle ne voulait pas partir. Je lui disait « Va va Georgette, je vais aller te voir ça ne sera pas long, tu ne seras pas longtemps toute seule » J’essayais de l’encourager du mieux possible.

Dans le rang chez ma grand-mère il y avait pour à peu près un mille ou le terrain était en élévation avant de redescendre dans un vallon ou on perdait le son et le bruit mais après qu’ils sont partis, moi je l’entendais crier jusque là; HERVÉ HERVÉ !
J’ai encore ça dans les oreilles.
Heureusement c’est elle qui a peut-être le mieux réussit. Ils l’ont aimé comme leur enfant et l’ont bien élevé, elle avait tout ce qu’elle voulait. Dans sa cours elle avait trois chiens, des trains, des ci des ça. Elle était pas mal gâtée.

Au moment d’écrire ce blogue, trois d’entre eux vivent toujours. Hervé, 92 ans vit à Joliette. Lucie, 85 est mère de neuf enfants qui est encore très active et qui vit en résidence de personne âgées à Chicoutimi.
La cadette Georgette a 84 ans et vit à Montréal avec deux de ses fils. Elle vient d’avoir une malchance s’étant fracturée une hanche il y a quelques jours.
Les trois communiquent régulièrement entre eux par téléphone. Le sens de la famille est très fort.
Pour Hervé Lucie et Georgette sont toujours ses petites sœurs chéries et pour elles le grand frère Hervé, c’est comme ce père partit beaucoup trop tôt.
Ils ont, tous les cinq, comme nos ancêtres acadiens, survécu la dispersion de leur famille.

Les tristes évènements n’ont fait que solidifier l’attachement qu’ils ont pour chacun.
Ils ne se verront pas durant le temps de Fêtes mais ils auront, comme toujours beaucoup à se raconter au téléphone.










La famille à St Lambert en 1978 lors d'une réunion des familles Melançon



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vendredi 12 décembre 2008

Mes 4 coups de coeur en 2008

Alors que je me prépare à écrire mon dernier blogue de l'année 2008, voici des photos gravées à jamais dans ma mémoire depuis septembre. L'établissement Melançon à Port Royal Nouvelle Écosse ou nos ancêtres ont vécu fut le haut point de cette année de découvertes.
Après avoir mis les pieds ou ont vécu les premiers Melançon,marcher à l'endroit d'ou ils furent déportés, à Grand Pré, fut tout aussi émouvant.
Ma voisine et amie de 89 ans m'a souvent parlé de son arrivée au Canada avec deux enfants, une petite valise,quelques vêtements et quelques photos. En entrant au musée de l'immigration à Pier 21 au port d'Halifax l'émotion me gagna en voyant tout ce dont elle m'avait si souvent parlé. Elle qui n'a jamais revu son pays et sa famille.

Hervé mon gros coup de coeur avec une vie presque aussi tragique que celles de nos ancêtres acadiens,et sujet du prochain et dernier blogue 2008.
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jeudi 11 décembre 2008

Une facette de l'Âge d'Or


Une facette de l’Âge d’Or……

Lors de notre rencontre avec Hervé, il nous fut facile de voir et d’imaginer ce qu’est la vie en résidence de personnes âgées. Pour plusieurs, encore en bonne santé, une multitude d’activités les occupent plusieurs heures par jour. Pour d’autres avec des capacités physiques réduites, le quotidien est bien différent. Pour Hervé avec une vision qui l’empêche de lire depuis 3 ans, les journées se suivent au même rythme; lent.
Des journées ou il y beaucoup de temps pour penser et pour prier.

Il nous l’a avoué, il y aussi des moments ou il faut se prendre en mains pour ne pas couler à pic. Il a déjà eu une période de dépression dans le passé et il connaît bien les signes précurseurs. Il sait aussi comment les confronter. Quand il commence à broyer du noir, il sort marcher dans la résidence ou dehors en été. C’est une bataille constante et la peur de la grande noirceur est suffisante pour le motiver à continuer à se battre.

Il y a quelques années, il s’était aperçu de la baisse de sa vision en conduisant sa voiture. Il n’arrivait plus à la stationner correctement. Quand il allait visiter son fils Serge, la circulation sur le Boulevard Métropolitain à Montréal le terrifiait. Il revenait de ces visites exténué et ébranlé.

Petit à petit, il commença à penser que le temps d’abandonner la conduite de la voiture arrivait. Son fils l’encourageait cependant à continuer à conduire, lui disant qu’il était encore bien habile, qu’il avait beaucoup de vivacité, et que le défit de la circulation gardait ses réflexes bien actifs. Malgré ces encouragements, Hervé savait mieux que quiconque que ses capacités ne lui permettait plus de se sentir en sécurité en conduisant.

Un soir qu’il revenait d’une soirée à jouer aux cartes accompagné d’une cousine, un incident confirma ses appréhensions. Un cycliste apparut soudainement devant la voiture occasionnant une légère collision. Alors qu’il s’assurait que le jeune homme n’était pas blessé, les phares de deux voitures stationnées tout près s’allumèrent. Un groupe de jeunes gaillards commencèrent à l’accuser d’avoir blessé leur ami. Leur langage n’avait rien de rassurant et Hervé retourna rapidement à l’auto. Il demanda à sa passagère de verrouiller la porte et il fit de même. Il se voyait dans une bien fâcheuse situation et bien déterminé à s’en sortir. Il réussit à se faufiler entre les deux voitures tentant de lui barrer la route.

Avec les autos en poursuite, il se dirigea droit au poste de police et klaxonna à répétitions une fois devant l’entrée. Les voyous l’avaient suivi sans savoir qu’il se dirigeait vers le poste de police et ils étaient toujours derrière. Un policier sortit investiguer et trouva Hervé complètement effrayé. Il expliqua la situation au policier et il passa quelques temps avec sa passagère sous la protection de la police à l’intérieur du poste. On tenta de le rassurer en lui disant que les policiers s’occupaient des jeunes fous.

Sur le chemin du retour, encore sous le choc et traumatisé, il décida qu’il conduisait pour la dernière fois.
En arrivant à la résidence, il stationna la voiture et n’y retoucha jamais plus.

Quelques temps plus tard, tour à tour ses petits enfants lui téléphonèrent et commentèrent sur le fait qu’il n’avait plus de voiture. Ils avouèrent être très contents et soulagés de sa décision. Ils s’étaient inquiétés pour lui. Hervé croit que durant leurs dernières randonnées ou il les avaient conduit, ils avaient sûrement remarqué quelques maladresses de sa part mais qu’ils n’avaient oser le lui dire.
Ne plus conduire lui manqua mais de s’y être préparé mentalement pendant un an l’aida beaucoup.
Comme pour bien d’autres, une étape à franchir et à accepter tôt ou tard, quand on fait partie de ce que l’on appelle l’Âge d'Or....
Une autre étape ou sa force de caractère lui fut bien utile.





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vendredi 28 novembre 2008

Trois hommes et une bicyclette











Trois hommes et une bicyclette.
Quand dans le passé j’ai pensé à la généalogie, je voyais un travail solitaire, beaucoup de lecture, de recherches et de compilation de données.


Ce travail solitaire c’est ce que j’ai vécu durant les quelques années avant notre voyage en Nouvelle Écosse en septembre.
Depuis, le tout a fait boule de neige, et je me retrouve 3 mois plus tard au milieu d’une équipe de complices qui sont devenus ma deuxième famille et mon comité de généalogie.


Je n’avais pas imaginé à quel point, chaque membre de l’équipe devient important. Jamais je n’aurais pensé aussi que ceux qui me donneraient un bon coup de pouce dans cette nouvelle activité avaient pour grand-père deux des frères du mien; Damien Melançon.

Quelle chance pour moi, qu’après avoir trouvé le cousin Hervé il eut Gérald qui m’a présenté un autre aspect de la généalogie auquel je n’avais pas vraiment pensé ; les photos anciennes. Celles-ci sont devenues pour moi une vraie fascination. Quel merveilleux atout que Gérald ait le goût et l’expertise de les réparer et bien les identifier.

De Melançon à Riopel il n’y avait qu’un pas, et voilà que Robert Riopel le créateur du site des Riopel est arrivé. Tante Yvette et Michèle Boisclair m’avaient signalé le site et je suis entré en contact avec lui. Tout comme Gérald, il a des années d’expérience dans la généalogie et il a pu me donner des conseils et répondre à mes questions de débutantes.


C’est à la suite de nos conversations que j’ai décidé de monter une banque de données de notre famille. Le travail est à moitié fait mais les données des endroits des naissances,mariages , unions libres,divorces et décès pour chaque membre de chaque famille sera un travail de plusieurs mois.


Mes tantes et cousines ont commencé elles à démontrer un intérêt grandissant et les photos anciennes apparaissent régulièrement, à ma plus grande joie.


Robert me mentionna sa mère, Lucie Melançon qui est agée de 85 ans. J’ai pensé qu’elle pourrait sûrement nous aider à identifier les photos que son frère Hervé ne pouvait malheureusement plus voir correctement. Elle fait maintenant partie elle aussi des colombos de la généalogie Melancon. C’est un plaisir de correspondre avec elle. Comme avec son frère Hervé, on se sent en famille tout de suite avec elle.

Aussi fascinantes qu’elles le sont, les photos peuvent être aussi source de frustration quand on ne peut identifier les personnes représentées. Même les inscriptions derrières certaines portent à confusion.

Nous avons depuis 3 semaines une photo de trois hommes et une bicyclette qui nous intrigue et sur laquelle nous nous posons encore des questions. Qui sont vraiment ces hommes?


Voici des copies de certains messages et de photos qui se sont promenés entre l’Abitibi, Chicoutimi, Laval et Burlington ces dernières semaines. Nous ne sommes toujours pas arrivé à une conclusion parfaite, encore.


C’est presque une comédie tellement nous nous sommes perdu en conjonctures d’un message à l’autre. Je n’aurais jamais pensé qu’on pouvait aussi avoir autant de plaisir en généalogie.
Allez voir si vous pourriez faire mieux après avoir lu ce qui suit et examiner les photos
-------------------------------------------------------------------Premier message

Qui voyez vous sur la photo ? ou est pepére s'il est là ?(moi je pense debout à gauche) Est-ce son écriture?
Jocelyne
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C'est une belle vieille photo, Je lis sur la carte postale quelque chose comme: Regard Come et Isaie et le bycicle et Ton frêre Damien. Peux-tu compléter
Gérald
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Hier, je parlais justement avec maman de la photo du bicycle et elle me disait que c'est vraiment l'écriture de Damien qu'on y retrouve. Le « Côme »par exemple, elle ne sait pas...
Michèle
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Hermas est au pied de son père sur la galerie, on ne le vois qu'a moitié. C'est son père qui a écrit le texte en arrière de la photo, Hermas né en mars 1907 aurait 3.5 ans en 1910.
Whow ! ! !

Gérald
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La grande maison ou magasin à droite de la photo de Damien Riopel Isaie etc avec le bicycle me disait quelque chose. J'ai eu un flash et j'ai trouvé. Voici la preuve ... alors c'est qui sur la photo ? ?
Gérald Pagé
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Ma 2iême interprétation du message de la carte postale, est-ce que ça pourrait être: ''Regarde Côme et Isaie et tu voiras ton frêre Damien'' ???
Dans cette version il n'y aurait pas de signataire.

3ième version: ''Regarde Côme et Isaie et tu voiras Yvon'' signé: Frère Damien hum.. hum..
Donc Côme (un ami?) et Isaie sont sur la photo, et le troisième pourrait-il être Damien?.
Gérald.
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Lucie Melançon pense que c'est Côme avec la bicyclette.
Jocelyne
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Hermas est au pied de son père sur la galerie, on ne le vois qu'a moitié. C'est son père qui a écrit le texte en arrière de la photo, Hermas né en mars 1907 aurait 3.5 ans en 1910.
Gérald
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J'ai fait connaissance de Lucie Melançon au téléphone tout à l'heure. Bien agréable madame, nous avons parlé du présent et du passé.
Je lui avais envoyé la photo des 3 hommes et de la bicyclette....elle dit que ce serait Côme et Damien Riopel et Isaie !!!!! Serais-ce Isaîe Melançon?
Une supposition qu'on ne savait pas qu'il y avait les mêmes noms chez les Riopel. Ha ha!

Pensez vous que cette photo aurait été prise à St Lambert ou plus au Témiscamingue? Il me semble que ça ne ressemble pas à St Lambert ,les maisons le trottoir ?
Jocelyne
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C'est possible pour le Témiscamingue, on voit les batiments près et plus loin, non lambrissé, donc assez récent. Ces mode des hauts chapeaux date de quelles années? Isaîe s'est installé au Fugèreville vers 1910, mais il avait déja visité Edmont à Lorrainville entre 1906-1908 donc entre 23 et 25 ans. Ci-joint une photo d'Isaie à cet âge et ça ne lui ressemble pas....
Gérald
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Le gros fun de la généalogie !!!!!!!

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mardi 11 novembre 2008

lundi 10 novembre 2008

Picasa Albums Web - joce - Ancêtres Melançon

Picasa Albums Web - joce - Ancêtres Melançon

Dans Ancestry.com j'ai touvé les archives des naissances,mariages et décès des Melançon. Je suis seulement à 1000 de plus de 3,500 personnes

dimanche 9 novembre 2008

La communion solennelle

Posted by PicasaJe viens d’écouter un bout de l’entrevue du cousin Hervé et quand il a commenté sur une photo et l’anecdote qui allait avec, je me suis souvenue que j’avais maintenant le tout. Voici donc les deux, la triste photo et l’histoire.



La Communion solennelle.
Notre pauvre petit Hervé n’a pas eu de chance avec deux évènements religieux importants de sa vie.
Il avait manqué sa première communion à La Reine parce qu’il avait bu un verre d’eau quelques heures auparavant. Il avait oublié qu’il ne fallait pas boire à partir de minuit. Il était retourné à St Lambert bien triste de n’avoir pu recevoir ce sacrement.

Après le décès de son père à St Lambert en 1927, la famille déménagea de nouveau à St Côme.
Quelques mois après son arrivée, il était temps pour lui de faire sa communion solennelle. Il en garde un souvenir douloureux. Il avait reçu en cadeau un beau livre de messe avec la tranche dorée. Il en était très heureux. Sa grand-mère cependant avait pris le missel de ses mains et l’avait donné à une tante institutrice, en disant que c’était trop beau pour lui.
A regarder le visage triste de l’enfant, on peut imaginer que la photo fut prise après cette grande déception.

samedi 1 novembre 2008

La visite surprise




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La rencontre des cousins




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En attendant le vrai blog.....

En attendant……

Je ne sais vraiment pas ou commencer et ce n’est même pas le blogue proprement dit que je veux écrire ce soir.

Mes 3 premières entrevues avec le cousin Hervé au téléphone duraient de 30 à 40 minutes et chaque blogue qui en résultait me demandait un bon 3-4 heures de rédaction. Les blogues , pour résumer le rendez-vous de cette semaine, demanderont beaucoup plus. Mon enregistreur montre 5heures et 37 minutes d’entrevue. Les chiffres sur l’appareil de Gérald Pagé(avec qui j'étais allée) doivent être à peu près identiques. Lui aussi s’en était procurer un pour cette grande rencontre avec le cousin Hervé. Je fus bien rassurer quand j’ai constaté qu'il en avait un. Mieux vaut deux chances qu’une au cas ou un ne fonctionnerait pas. Je fus très soulagée cet après-midi quand le tout fut transférer et sauvegarder sur mon portable. Il me reste maintenant à trouver le logiciel qui me permettra de faire le transfert sur un CD.

Nous étions Gérald et moi comme ces journalistes que vous voyez à la télé, pointant notre petit appareil aussitôt que cousin Hervé commençait à parler. Il n’était pas question de manquer un mot. Je souris à la pensée de nous 3 dans l’auto pour aller au restaurant. J’étais assise à l’arrière. Une fois qu’Hervé eut donné à Gérald la direction pour le restaurant, il commença à parler et tout de suite, je sorti l’appareil et l’ai placé à coté de son visage. Voyant cela Gérald aussi, tout en conduisant, sortit le sien et le tenait dans sa main tout en tenant aussi le volant.
Il faut ce qu’il faut. Nous nous improvisions des journalistes en mission.

Journalistes que nous étions et excellent communicateur qu’est cousin Hervé, c’est à peine s’il eut le temps de manger entre nos questions. La soupe et le filet de sole ne furent qu’a demi achevés mais en bon Melançon, il mangea tout son dessert. Au Château, l’hôtel principal à Joliette ou nous mangions, je suis devenue nerveuse car la seule autre table occupée l’était par 6 dames qui avaient une conversation très animée. De peur que leurs voies ne couvrent celle du cousin Hervé sur l’enregistrement, j’avais très hâte de retourner au calme chez lui.
Je me dois de vous raconter comment Gérald et moi avons vécu cette merveilleuse expérience de rencontrer le cousin Hervé Melançon cette semaine.

Ma première grande surprise et émotion fut quand je vis entrer Gérald au bureau de Jacinthe, ou il venait me chercher. Lui et tante Huguette se ressemblaient tellement. La réalité du décès récent de celle-ci me saisit et faillit me faire perdre contenance. J’ai souvent pensé à elle en le regardant cette journée là.
En route pour Joliette nous avons fait connaissance. Depuis quelques mois, nous n’avions échangé que des données et des photos de généalogie Melançon. Nous ne savions rien de nous, personnellement. Je regardai la filière de photos qu’il avait apporté et me décidai à lui poser la question à savoir d’où lui venait cet intérêt pour la généalogie de notre famille. Je faillis tomber des nues quand je compris que notre généalogie était tout autant la sienne puisque nos grands-pères respectifs étaient frères.
Je crois bien que j’avais su dans le passé que tante Huguette avait un degré de parenté avec oncle Robert mais j’avais complètement oublié le lien qui faisait que Gérald et moi nous sommes cousins au troisième degré. Je ne me trouvais pas très brillante d’avoir été en Nouvelle Écosse à la recherche de mes ancêtres et d’avoir négligé ce détail. Je croyais aller à Joliette avec « le beau frère d’oncle Robert », voilà que maintenant je gagnais un cousin. La journée commençait bien.

Je n’ai pas communiqué avec Gérald depuis mon retour, mais quand nous sommes sortis de l’appartement du cousin Hervé lundi vers 5 heures, nous étions tous les deux abasourdis par tant de choses apprises. Cousin Hervé a une façon très imagée de raconter ses mémoires. L’écouter c’est aussi voir le film de sa vie. En noir et blanc, en couleur et en trois dimensions. Les plus petits détails sont partout entrelacés à travers les anecdotes. Tout se suit. Il fait des parenthèses pour donner les détails et il revient ou il a fait l’arrêt. Gérald et moi avons souvent échangé des regards estomaqués.
Comme pour nous, sa mémoire récente fait parfois défaut, sa mémoire lointaine nous semble cependant presque infaillible.

Plusieurs fois durant notre visite, il s’est excusé de montrer de l’émotion en nous relatant certains évènements tragiques qui l’ont suivi tout au long de sa vie. Quelques fois j’ai aussi essuyé mes larmes discrètement, en évitant de jeter un coup d’œil dans la direction de Gérald.

On ne peut rester insensible aux récits de la mort tragique de ses parents, de la « déportation » de ses propres frères et sœurs orphelins vers d’autres familles, de la douleur de perdre sa fille du cancer du sein à l’âge de 39 ans, de la condition de sa vision défaillante qui l’empêche de lire, ou de regarder la télé.
J’ai aussi eu le cœur gros quand il nous a dit qu’il passait ses journées à penser et à prier, que la foi est ce qui le soutient, qu’il aurait voulu devenir un écrivain ou un poète.

Mercredi matin, Nicole St Georges et Jeanne Lachapelle m’accompagnèrent chez lui .
Je l'avais averti qu'il aurait une surprise. Une surprise qui lui fit bien chaud au coeur. Il avait bien connus leurs parents et grands parents et encore une fois les souvenirs surgirent sans se faire attendre. Nicole est une filleule qu’il n’avait revu qu’une fois.
Cette rencontre amena plus d’anecdotes pour faire sourire que verser des larmes. Cette visite le toucha énormément et il était émotif au moment du départ. Nous l’avons laissé à la porte de la salle à manger au moment ou il se demandait s’il devait prendre une peu plus de Coumadin ou une Nitro pour remettre son cœur à l’endroit !

Je lui ai parlé aujourd’hui. Il m’a avoué avoir été complètement exténué le lendemain. Il avait tourné en rond dans son appartement toute la journée . La tête pleine de tous ces souvenirs qui en avaient généré d’autres, il regrettait n’avoir personne avec lui avec qui en parler.

C’est à ce moment que je lui ai suggéré de se procurer un enregistreur sur lequel il pourrait déversé son trop plein d’idées. Il me dit avoir été impressionné par les nôtres et que justement il pensait en parler à son fils Serge pour s’en procurer un.
Il y a quelques années son fils et ses petits enfants lui en avaient donné un, justement avec l’espoir qu’il pourrait raconter ses mémoires. Il avait essayé mais trouvait ça trop difficile de parler des évènements tristes de son passé. Il leurs avait remis l'appareil.
Maintenant que sa vision diminuée le force à l’inactivité, le temps est peut-être propice pour cette activité.
On aurait tous à y gagner.

Ma visite m’a laissé avec le regret de n’être plus près pour pouvoir le visiter plus souvent. Quel bel homme à tous les sens du mot!

Le cousin Hervé que je suis si heureuse d’avoir eu la chance de connaître et un gentilhomme que j’espère revoir avant trop longtemps…….

jeudi 23 octobre 2008

St Lambert au début......

Dans ce troisième entretien avec le cousin Hervé, je me suis appliqué à ne poser que des questions d’ordre général. Je voulais avoir une meilleure idée de l’aspect physique des habitations à St Lambert et du quotidien des habitants.

Les quatre familles n’étaient pas toutes ensembles. Les familles de Henri et de Damien se faisaient face alors que les deux autres, Gauthier et Morin étaient à environ 1 mile plus loin.
Ces habitations étaient des camps en bois ronds avec un endroit pour la cuisine et les chambres à coucher. Celles-ci étaient séparées non par des cloisons, mais par des couvertures ou du tissu. Il y avait une chambre pour les parents ou logeait sans doute aussi le dernier bébé. Une autre pièce était pour les enfants ou il y avait un grand lit ou couchait tous les enfants, les garçons d’un coté, les filles de l’autre.

Le lit était comme une grande boite en bois sur pattes. Pour matelas on plaçait dans le fond de cette boite, une bonne épaisseur de branches de sapin ou de paille. Le tout était recouvert d’une épaisse courtepointe pour éviter que la peau ne soit irritée par les aiguilles de sapin ou la paille. Les couvertures du temps étaient presque toutes des courtepointes que les dames faisaient ensemble en discutant de leur quotidien. Les métiers à tisser pour les catalognes n’étaient pas encore en service.
Il est à supposer que les draps et les taies d’oreillers étaient probablement fait de sacs de farine ou de sucre. Dans ces temps là, ces deux sources de nourriture étaient emballés dans de grands sacs de 50 ou 100 livres. Une fois lavés blanchis et cousus ensembles, ils étaient très utiles aux pauvres colons du temps.
Les sacs de sucre étaient d’un tissu « plus fin » dit cousin Hervé et ils servaient à faire des sous-vêtements et des linges à vaisselle.

Pas de moustiquaires, les mouches et les maringoins s’en donnaient à cœur joie dans la maison et les habitants. Les mamans concoctaient une potion anti-insectes avec des branches de sapin, de l’huile à lampe et de la vaseline. Cette lotion n’avait malheureusement pas toujours le succès espéré. Certains enfants se retrouvaient quand même avec une multitude de boursouflures qu’il fallait essayer de soulager d’autres façons. Les branches de sapins servaient aussi à « essayer » d’éloigner les moustiques.
Il n’y avait pas de grande variété pour nourriture. Souvent les pommes de terre étaient au menu pour les trois repas quotidiens.
Le dernier Noël avant le décès de son père fut bien mémorable. Les tantes, sœurs de sa mère étaient venues de Montréal pour passer quelques jours. Elles avaient apporté des surprises pour la famille. Il n’y avait pas d’église ou de prêtre à St Lambert et La Reine était trop loin pour la messe de minuit. Le jour de Noël, la maman avait posé sur la table une nappe blanche (du jamais vu) et sur le milieu de la table un grand plat avec des fruits ; pommes, oranges bananes. Les enfants regardaient ces « choses » mais ne savaient pas ce qu’ils pouvaient faire avec. Les parents avaient du expliquer qu’ils pouvaient les manger. Quelle grande surprise ! C’était la première fois qu’ils voyaient des fruits.
Tellement difficile à imaginer pour nous et notre temps d’abondance.

Les paroissiens qui voulaient aller à la messe devaient aller à La Reine. Quand les enfants étaient en âge de faire leur première communion et confirmation, ils devaient premièrement « marcher au catéchisme ».
Sur une période de deux semaines, un enseignement spécialisé sur ces deux sacrements était obligatoire.
Cousin Hervé se souvient que pour ce faire, il avait du demeurer chez les grands-parents Riopel à La Reine, durant cette période. Le voyagement à cheval de 4 heures par jour entre les deux endroits aurait été tout a fait impensable. Il y avait aussi une autre élève de St Lambert en pension chez les grands parents Riopel, une Larochelle.
Quand le jour de la première communion arriva, le père et le fils firent le voyage vers La Reine avec grande anticipation. En arrivant chez Mr Dessurault, le jeune Hervé assoiffé par la chaleur et ce long voyage avait été boire un bon verre d’eau.
Il se rappela quelques minutes plus tard qu’il avait fait grand erreur. Dans ce temps là, il n’était pas permis de boire ou manger à partir de minuit avant d’aller communier. Tout anxieux et se sentant coupable, il raconta à son père ce qu’il avait fait. Son père lui dit de ne pas s’inquiéter qu’il expliquerait au curé la situation et que tout s’arrangerait.
Malheureusement, il n’en fut pas ainsi, le curé refusa de lui faire faire sa première communion avec les autres enfants des paroisses avoisinantes.
Ce fut une bien grande déception pour le papa et le fils. Le voyage de retour se fit dans la tristesse.
Les enfants des deux familles Melançon jouaient souvent autour des hommes qui travaillaient à défricher et à faire la route.

Pour ce qui est du linge que les gens portaient pour se protéger des hivers rigoureux,cousin Hervé se souvient que la toile que nous appelons denim aujourd’hui, était ce qui coupait le vent avec le plus de succès. Les manteaux en étaient donc fait et doublés de tissus plus souples. Il y avait aussi les combinaisons de laine que les gens portaient sous leurs vêtements sans oublier les mocassins fabriqués par la grand-maman Melançon.
Les hivers étaient parfois tellement froids que pour empêcher que les animaux gèlent, on devait faire du chauffage dans l’étable.

Cousin Hervé âgé de 19 ans revint en Abitibi pour y travailler. Il y resta deux ans et demeura chez nos grands-parents Melançon.
Il avait été pensionnaire dans un collège pendant 3 ans, assez longtemps pour réaliser que non, il n’avait pas la vocation pour devenir prêtre.
C’est au collège qu’il apprit le décès de Philippe, le jeune enfant de nos grands-parents décédé à l’âge de 9 ans. Philippe avait été avec Jean Paul les cousins avec qui il avait partagé ses journées quelques années auparavant. Cette nouvelle l’avait complètement dévasté.
De retour à St Lambert 7 ans plus tard, il fut accueillit avec beaucoup de chaleur et de générosité par la famille de nos grands parents. La maisonnée bourdonnait de vie et de longues conversations. Tante Georgette Riopel enseignait à St Lambert et elle aussi avait sa chambre en haut chez Damien et Jeanne. Philippe, le cousin qu’Hervé avait bien aimé pour sa simplicité sa douceur et son intelligence, n’y était plus. Jean-Paul cependant, à 16ans était un adolescent qui était curieux de tout. Il posait sans cesse des questions à son cousin sur sa vie des dernières années loin de l’Abitibi.
Cousin Hervé aidait ses cousins à faire du bois ou autres tâches autour de la maison.

À la fin de notre conversation deux petites anecdotes qu’il ma raconté.
Au décès de notre grand-père Damien, il se souvient de l’exposition du corps au sous-sol de l’église. Il était devant le corps à se souvenir du passé et en lui parlant dans sa tête, quand une grosse mouche est venue se poser sur le visage de Damien.
Il donna une claque sur la mouche en disant assez fort; DÉCOLE DE LÀ TOI !
Il riait quand il m’a raconté ça.
Il m’a mentionné avoir visiter Jean Paul et Laurette et « leurs quelques enfants » en 1947. Il m’a dit avoir une photo de cette visite. J’étais très surprise et oui bien sur que je voudrais une copie, que je lui dis.
Je lui ai parlé hier pour lui annoncer qu’ayant l’occasion d’aller à Montréal la semaine prochaine, j’irai la chercher en personne. Je lui ai aussi mentionné que Gérald Pagé, qu’il n’a pas vu depuis longtemps, sera aussi du voyage. Il semblait très heureux de cette nouvelle. Il a tout de suite suggéré que nous allions manger ensemble au….Château !(sûrement un bon restaurant!)
Nicole St Georges, sa filleule, tient aussi à le visiter et elle sera la surprise de la deuxième journée de visite.
Si cousin Hervé est heureux de notre visite, il ne peut s’imaginer ce que cette première rencontre représente pour moi !
Pour tout ce qu’il me raconte du passé de mes grands-parents, je lui serai toujours reconnaissante. Je remercie le ciel d’avoir la chance de le rencontrer.
Nous aurons sûrement deux jours chargés d’émotion. Je suis prête, moi et mon « enregistreur vocal numérique » acheté cet après midi.

jeudi 16 octobre 2008

Le retour à St Côme de la famille Henri Melançon

Le retour à St Côme

Le but de mes conversations avec le cousin Hervé Melançon est toujours avec l’espoir d’y entendre quelques informations sur nos grands-parents Damien et Jeanne ou arrières grands-parents Melançon.

À défaut de ces informations plus personnelles, je prends de bon gré toutes autres que le cousin Hervé me fournit. Pour les familles de Damien ou de son frère Henri, le quotidien à St Lambert il y a 80 ans devait bien se ressembler. Je suis par contre bien réaliste sur le fait que la vie, fut de beaucoup, plus tragique pour la famille d’Henri que pour celle de notre grand-père Damien.
Sur le blogue précédent, je vous ai mentionné le décès de son père un 31 décembre.
La famille déménagea à St Côme à la fin de mars de la même année. Cousin Hervé se souvient très bien de ce fameux voyage. Sa mère et trois de ses enfants s’étaient embarqués sur le train à La Reine. La maman enceinte de 7 mois apportait seulement ce qu’elle avait pu placer dans une grosse malle à couvercle bombé ; du linge et quelques effets personnels. Elle avait laissé les meubles, probablement à nos grands parents ou aux autres familles.
Sa mère semblait contrôler assez bien sa grande peine. Hervé ne se souvient pas de l’avoir vu pleuré. Il faut se rappeler que la maman avait du sang irlandais. Les Irlandais sont bien connus pour avoir un bon contrôle de leurs émotions dans les situations tragiques.
Je peux m’imaginer que le départ de cette famille de St Lambert, une des 4 qui y habitaient, laissa un bien grand vide dans celle de nos grands parents et leurs enfants . Les cousins avaient grandi ensembles. Il faut se rappeler qu’il n’y avait pas encore d’école pour occuper les enfants durant le jour. La tâche d’institutrice retombait sur les épaules des mamans pendant ce temps là. Celles qui le pouvaient. Les enfants s’occupaient à certaines tâches avec les animaux ou rentrer le bois, mais ils avaient aussi beaucoup de temps pour jouer ensemble.

Le voyage vers St Côme avait été interrompu près de Parent, par une tempête de neige, qui immobilisa le train un bon 8 ou 10 heures. Le conducteur du train était venu avertir les passagers qu’il devait arrêter de mettre du charbon pour le chauffage du train de peur d’en manquer pour le reste du voyage. Cousin Hervé se souvient qu’il faisait très froid dans le train. Le conducteur avait eu pitié de sa famille et était venu demander à sa mère s’il pouvait amener Hervé avec lui pour aller chercher des couvertures dans un wagon arrière. Le froid avait été un peu plus supportable sous les couvertures. Les provisions de nourriture disparurent très rapidement de la cuisine et, en pleine nuit, les citoyens de Parent avaient apporté de la nourriture et des breuvages chauds aux passagers pris en otage par la neige.

C’est avec grand soulagement que les familles furent réunies à la gare de Joliette le lendemain après midi.

La grand-mère Mc Gurrin accueillit la famille chez elle. Elle avait une ferme et pouvait au moins nourrir la famille avec des œufs et du lait. Les citoyens de St Côme aidaient du mieux qu’ils pouvaient cette famille en grands besoins. Ils partageaient le peu qu’ils avaient. Les frères et sœurs de feu Henri, avaient eux mêmes de grandes familles ou étaient trop éloignés pour pouvoir aider.
Les poulets continuaient de pondre les œufs et à la fin de leurs jours, les vieilles poules à la peau coriace étaient bouillies avec quelques pommes de terre pour un repas bien satisfaisant.
La ferme était située près d’une rivière. Cousin Hervé se souvient que parfois il ne restait rien à manger et sa mère demandait aux enfants d’aller à la pèche à la truite. Elle spécifiait le nombre exact dont elle avait de besoin. On ne pouvait pas garder les poissons sans moyen de les réfrigérer.

Les enfants allaient à la cueillette des petits fruits pour les vendre et pouvoir acheter d’autres produits de la ferme.

La mère d’Hervé était bilingue et avait parlé français le temps qu’ils avaient vécu à St Lambert. De retour à St Côme et demeurant chez la grand-maman irlandaise, la maisonnée parlait maintenant anglais. Tous les soirs, Hervé lisait le journal anglais The Star pour sa grand-mère. Elle était âgée et avait de la difficulté à lire. Le journal hebdomadaire lui apportait quelques distractions et ceci même si les passages lus par son petit fils se répétaient soir après soir…

La naissance du bébé à la fin mai ajouta aux difficultés de la famille. Le bébé, comme s’il avait réagi, dans le ventre de sa mère au choc du décès de son père, ne fut jamais « normal » d’après cousin Hervé. Il pleurait sans cesse et les prières de la famille pour une guérison ne furent jamais exaucées. Le bébé décéda en sept de l’année suivante vers l’âge de 16 mois.

Un mois avant le décès du bébé, la maman avait été hospitalisé à l’hôpital St Luc de Montréal. Dans ces temps là, le mot cancer était tabou et n’était pas utilisé. Il serait tout à fait acceptable de penser que le stress des dernières années et le choc du décès de son mari avaient eu des effets néfastes sur le corps de la pauvre maman. Elle décéda en novembre, deux mois après son bébé.

Hervé se souvient d’être allé la visiter dans les dernières semaines de sa vie. Elle avait toujours beaucoup aimé son fils ainé et elle s’était souvent confier à lui. La dernière fois qu’il la vit, elle lui remit une dernière lettre de recommandations pour lui et les autres membres de la famille. Quelle grande responsabilité pour ce garçon de douze ans. Lui qui avait vu mourir son père un an auparavant.

Il garda la lettre de sa mère pendant 40 ans. Lors d’une réunion de famille, il offrit de la lire aux autres membres de la famille. Ils refusèrent et il finit par jeter la lettre.

Après son décès, cousin Hervé demeura avec sa grand-mère et les autres petits enfants avaient été pris en charge par des oncles et tantes.

Cousin Hervé que je n’ai jamais eu l’opportunité et la chance de rencontrer, est un homme attachant et d’une très grande sensibilité.
Les tragédies de sa vie n’ont pas réussi à l’abattre ou a faire de lui un homme aigrit. Sa plus grande peine des dernières années fut quand le médecin lui a annoncé que la dégénération maculaire dont il est atteint, le rendrait éventuellement complètement aveugle. À cette pensée, il dit encore souffrir d’anxiété certains jours. Quand ça devient trop noir dans ma tête, je me lève, je prends ma cane et je vais marcher .
Il sait que le jour venu ou il sera complètement aveugle il devra changer d’établissement car on ne peut offrir les soins additionnels ou il vit depuis 16 ans.
J’avais presque envie de prier pour que le bon Dieu ne lui impose pas cette autre épreuve.

vendredi 26 septembre 2008

De Gérald Pagé m'arrive ce document sur la famille de Séraphin Melançon.
Un grand pas pour nous tous sur le chemin de notre généalogie.
Je n'avais pas ces détails et ils sont exactement ce dont je me préparais à rechercher.
Super contente! Merci beaucoup au collaborateur Gérald.
Je continues mes recherches quand même, pour surtout trouver des photos.
Il doit bien avoir des archives de vieilles photos au gouvernement.

J'ai appris hier que je ne serais incapable de faire de la recherche généalogique avec l'Internet dans les dossiers de l'Association de généalogie de Lanaudière. Il faut faire la recherche sur place. Donc il ne me sert à rien de devenir membre.

Cette organisation vend cependant des livres sur l'histoire des villages de Lanaudière.
Je veux m'en procurer, mais je vais attendre que ma collaboratrice et Colombo tante Lucille (!) vérifie si elle peut trouver d'autres informations sur notre famille dans les livres qu'ils ont sur l'histoire de St Come.

J'ai parlé avec une dame à Yamachiche hier pour apprendre d'elle ,que les Melançon qui y ont déja habité venait de la lignée de Pierre Mellanson.

Donc c'est un peu le résumé de la semaine avec cette grande découverte des infos sur la famille Séraphin et anecdote de tante Alice.

Un autre pas vers l'avant....









Famille de Séraphin Melançon




1. SÉRAPHIN7 MELANÇON (JOSEPH6, PIERRE5, CHARLES JEAN4, CHARLES3, CHARLES (RAMEE)2 MELANCON, PIERRE1 LAVERDURE) est né le 12 mars 1846 à St-Jacques1,2,3, et est décédé le 6 janv. 1924 à La Reine à l'age de 77 ans et 10 mois4,5. Il épousa en 1ière noce, MALVINA PERREAULT5 le 23 janv. 1865 à Joliette5. Elle était née vers 1849 à St-Jacques de l'Achigan5, et décède avant 18685. Il épouse en 2ième noce, ÉLIZABETH MIREAULT6,7 le 12 avr. 1869 à St-Côme8, fille de JOSEPH MIREAULT et de DOMITHILDE BOURGEOIS. Elle est née le 26 janv. 1851 à St-Jacques8,9,10, et décède le 16 févr. 1932 à La Reine à l'age de 81 ans et 3 semaines11.



Sépulture de Séraphin Melançon

L'aïeul Séraphin Melançon est décédé à St-Lambert, le 6 janvier 1924, mais fut inhumé à La Reine.

M Hubert Laforest avec sa ''sleigh'' tiré par deux chevaux est passé chez M Ovila Marion, menuisier qui avait fabriqué la tombe, et est allé chercher la dépouille de l'aïeul chez lui.

Selon la coutume, il avait été exposé sur les planches dans sa maison qui était aussi la maison de Damien, car la maison était séparée pour les deux familles. Le cortège formé par M Laforest était suivi par quelques trois ou quatre autres traîneaux, et se dirigeait vers La Reine pour la sépulture, par un froid intense....

Rendu au rang de La Reine, M Riopel a demandé à M Laforest de fouetter les chevaux pour aller plus vite et pour éviter de geler en chemin. ''Le père Séraphin'' disait-il ''ne s'en apercevra pas, car lui, il est déjà gelé''.

''Anecdote racontée par Alice Riopel à Robert Melançon''

Autres détails sur SÉRAPHIN MELANÇON:
Age au 1e enfant: 24 ans12
Religion : toute la famille était catholique.12
Lieu(x) de résidence: St-Come, La Reine12
No. d'enfants: 1212
No. de génération: Septième génération canadienne de Melançon12
Occupation: Cultivateur12
Position dans la famille: serait le 7ième des 8 enfants de Jos & Ang12

Autres détails sur ÉLIZABETH MIREAULT:
Age au 1e enfant: 19 ans12
Lieu(x) de résidence: St-Jacques, St-Côme, La Reine12
No. d'enfants: 9 garçons et 3 filles12

Les enfants de SÉRAPHIN MELANÇON et d’ÉLIZABETH MIREAULT sont:
i. JOSEPH8 MELANÇON12, né le 17 juil. 1870, à St-Côme13,14; décédé le 8 juin 1878, à St-Côme à l'age de 7 ans & 10 mois14.
Détails sur JOSEPH MELANÇON:
1er des 3 enfants prénommé Joseph14
No. de génération: Huitième génération canadienne de Melançon14
Position dans la famille: 1er des 12 enfants de Séraphin & Élisabeth14

ii. EDMOND MELANÇON, né . vers 1872; décède avant 1876.
Note 1: 1er des 2 enfants prénommés Edmond

iii. CÉLINA MELANÇON14, née le 31 oct. 1873, à St-Côme15,16; décède le 1er août 1910, à St-Côme à l'age de 36 ans & 9 mois16; épouse ISIDORE RACETTE16, le 30 mai 1892, à St-Côme17,18; Isidore est né le 29 avr. 1870, à St-Côme19,20; et décède le 30 juil. 1948, à Montréal, a l'âge de 78 ans.20.
Autres détails sur CELINA MELANÇON:
Age au 1e enfant: 19 ans20
Lieu(x) de résidence: St-Côme20
No. d'enfants: 2 filles & 6 garçons20
No. de génération: Huitième gén. can. de Melançon20
Position dans la famille: 3ième des 12 enfants de Séraphin & Élisabeth Mireault.20
Autres détails sur ISIDORE RACETTE:
Age au 1e enfant: 23 ans20
Fils de: Joseph & Delphine Morin20
Lieu(x) de résidence: St-Côme20
No. d'enfants: 920
No. de génération: 7e gén. can. de Racette20

iv. URGEL MELANÇON20, né le 26 août 1875, à St-Come21,22; décède le 9 nov. 1956, à St-Lambert22; épouse en 1ière noce, NOÉMIE MARION22, le 20 sept. 1898, à St-Côme23,24; elle est née le 4 juil. 1880, à St-Côme25,26; et décède le 2 nov. 1922, à St-Côme à l'age de 40 ans & 4 ms26; il épouse en 2ième noce, CÉCILIA AMANDA GAUTHIER26, le 19 oct. 1926, à Iroquois Falls26; née le 22 nov. 1878, à St-Côme27,28; et décède à St-Lambert28.
Autres détails sur URGEL MELANÇON:
Lieu(x) de résidence: Résidé à: St-Côme, St-Lambert28
No. d'enfants: Aucun enfant28
No. de génération: Huitième génération canadienne de Melançon28
Position dans la famille: 4ième des 12 enfants de Séraphin & Élisab.28
Autres détails sur NOÉMIE MARION:
1er épouse d'Urgel28
Lieu(x) de résidence: St-Côme28
No. d'enfants: Aucun enfant28
Fille de Damase & Olive Langlois28
Autres details sur CÉCILIA AMANDA GAUTHIER:
2ième mariage d'Urgel28
Lieu(x) de résidence: Résidée à: St-Côme et St-Lambert28
No. d'enfants: Aucun enfant28

v. EDMOND MELANÇON29,30, né vers le 6 mai 1877, à St-Côme31,32,33,34; décédé vers le 25 janv. 1947, à Lorrainville à l'age de 69 ans et 9 mois35,36; épouse MARIE ANNE ROCHELEAU37,38, le 22 mai 1906, à St-Come39,40,41,42; elle est née le 30 avr. 1883, à St-Côme43,44,45,46; et décède le 22 mai 1925, à Lorrainville à l'age de 42 ans 1 mois47,48,49,50. Elle était la fille du premier mariage d’Euclide Rocheleau et de Célina Martel.
Autres détails sur EDMOND MELANÇON:
Age au 1e enfant: 29 ans51
2ième des 2 enfants prénommé Edmond51
Lieu(x) de résidence: St-Come, Lorraiville. ?51
No. d'enfants: 10 recensé51
No. de génération: Huitième génération canadienne de Melançon51
Occupation: Cultivateur, bucheron, journalier51
Position dans la famille: 5e des 12 enfants répertoriés de Séraphin51
Vérifié: 1877, naiss 5 ou 6 mai, décès 25 ou 26 jan 194751
Autres détails sur MARIE ANNE ROCHELEAU:
Age au 1e enfant: 23 ans51
Lieu(x) de résidence: St-Côme Lorrainville51
No. d'enfants: 5 garçons & 5 filles min.51

vi. JOSEPH MELANÇON51, né le 15 févr. 1880, à St-Côme52,53; décède le 9 mars 1880, à St-Côme à l'age de 3 sem.53.
Autres détails sur JOSEPH MELANÇON:
Lieu(x) de résidence: St-Côme53
2ième des 3 enfants prénommé Joseph53
Position dans la famille: 6ième des 12 enfants de Séraphin & Élisab.53

vii. JOSEPH MELANÇON53, né le 10 juil. 1881, à St-Côme54,55; décède le 1 déc. 1892, à St-Côme à l'age de 1 an & 6 mois55.
Autres détails sur JOSEPH MELANÇON:
Lieu(x) de résidence: Résidé à: St-Côme55
No. de génération: 3ième des 3 enfants prénommé Joseph55
Position dans la famille: 7ième des 12 enfants de Séraphin & Élisab.55
Vérifié: Selon Huguette nais: 10 juil 188155

viii. ISAIE MELANÇON55, né le 26 juil. 1883, à St-Côme de Joliette56,57; décède le 30 oct. 1962, à Fugèreville à l'age de 79 ans et 3 mois57; il épouse en 1ière noce, GILBERTE HUOT57, le 4 juil. 1911, en l’église Notre-Dame, à Ottawa57; née vers 1887, à St-Urbain de Chateauguay58,59; décède le 14 janvier 1912, à Fugèreville et inhumée à Lorrainville59; il épouse en 2ième noce, sa sœur LÉONTINE HUOT59, le 12 janv. 1914, à Ste Martine de Chateauguay59; née le 16 mars 1887, à Ste-Martine de Chateauguay60,61; décède le 23 janv. 1961, à Fugèreville à l'age de 73 ans et 10 mois61.
Autres détails sur ISAIE MELANÇON:
Age au 1e enfant: 31 ans61
Lieu(x) de résidence: St-Côme, Fugèreville Qc61
No. d'enfants: huit61
No. de génération: Huitième génération canadienne de MÉLANÇON61
Occupation: Cultivateur61
Position dans la famille: 8ième des 12 enfants de Séraphin et d’Élizabeth Mireault61
Autres détails sur GILBERTE HUOT:
No. de génération: Fille de Régis et Ursule Doutre61
Selon la carte postale adressée par ses parents, elle était instutitrice à St-Albert, co Russell, Ont.
More About LÉONTINE HUOT:
Age au 1er enfant: 28 ans61
Résidé à: St-Urbain ou Ste-Martine, Evain, Fugèreville.61
No. d'enfants: 5 garçons et 3 filles61
Fille de Régis et Ursule Doutre61
Au 3ième age était pesante et courbée,61
Personnalité: Marchait péniblement - Beaucoup de chapelet61

ix. ANNA MELANÇON61, née le 20 nov. 1885, St-Côme62,63; décède le 3 août 1969, à Joliette à l'age de 83 ans et 9 mois63; épouse JULES HÉTU63, le 7 janv. 1907, à St-Côme63; née le 16 oct. 1883, St-Côme64,65; et décédé le 3 juil. 1955, à Joliette à l'age de 71 ans et 9 mois65.
Autres détails sur ANNA MELANÇON:
Age au 1er: presque 22 ans65
Résidée à: St-Côme, Joliette?65
No d'enfant: 6 filles & 4 garçons65
Huitième génération canadienne de Melançon65
Position dans la famille: 9e des 12 enfants de Séraphin & Élisabeth65
Autres détails sur JULES HÉTU:
Age au 1e enfant: 24 ans.65
Fils de: François & Élisabeth Marion65
Lieu(x) de résidence: St-Côme, Joliette?65
No. d'enfants: 1065

x. HENRI MELANÇON65, né le 15 juil. 1888, à St-Côme66,67; décède le 31 déc. 1926, d’une crise cardiaque à St-Lambert et enterré à La Reine à l'age de 38 ans & 5 mois67; il épouse IDA MCGURRIN67, le 15 juil. 1913, à St-Côme67; née le 24 févr. 1890, à St-Côme68,69; elle décède du cancer le 18 nov. 1938, à Montréal et est inhumée à St-Côme)69.
Autres détails sur HENRI MELANÇON:
Age au 1e enfant: 25 ans69
31 déc. 1925, Date de décès selon Huguette69
Lieu(x) de résidence: St-Côme, St-Lambert69
No. d'enfants: 969
Huitième génération canadienne de Melançon69
Position dans la famille: 10e des 12 enfants de Séraphin & Élisabeth69
Autres détails sur IDA MCGURRIN:
Age au 1e enfant: 24 ans69
Lieu(x) de résidence: St-Come St-Lambert69
No. d'enfants: 4 garçons & 5 filles69
Fille de Michael & Kate Murphy69

xi. DAMIEN MELANÇON69, né le 25 déc. 1890, à St-Côme70,71; décède le 12 juin 1972, à St-Lambert a l'âge de 81 ans et 5 mois72,73; il épouse JEANNE RIOPEL73, le 31 déc. 1918, à St-Côme73; née le 28 janv. 1899, à St-Côme73 et decède le 14 avr. 1965, à St-Lambert à l'age de 66 ans et 2.5 mois73.
Autres détails sur DAMIEN MELANÇON:
Age au premier enfant: 28 ans73
Le 1er août 1920, déménage sa famille a La Reine en Abitibi73
Lieu(x) de résidence: Résidé à: St-Come, La Reine, St-Lambert73
No. d'enfants: 13 enfants73
Huitième génération canadienne de Melançon73
Occupation: Cultivateur - Maitre de poste 20 ans.73
Position dans la famille: 11ième des 12 enfants de Séraphin & Élizab73
Autres détails sur JEANNE RIOPEL:
Age au premier enfant: 20 ans73
Fille de: Joseph & Rose-Anna Lacasse73
Lieu(x) de résidence: St-Côme, La Reine et St-Lambert73
Nombre d'enfants: 1373
8ième gén. can. de Riopel73
Occupation: Maitresse de poste73
Vérifié: 19 avr. 1965, Date de décès selon Huguette73

xii. ALBERTINE MELANÇON73, née le 4 avr. 1893, à St-Côme74,75; décédée le 12 juil. 1931, à St-Côme à l'age de 38 ans et 3 mois75; épouse JOSEPH HÉTU75, le 06 juil. 1914, à St-Côme75; née le 24 mars 1892, à St-Côme76,77 elle décède le 15 févr. 1975, à St-Côme à l'age de 82 ans et 10 mois77.
Autres détails sur ALBERTINE MELANÇON:
Age au 1e enfant: 22 ans77
Selon Huguette: nais. 4 mai 189377
Lieu(x) de résidence: St-Côme77
No. d'enfants: 4 garçons & 4 filles77
Neuvième génération canadienne de MELANÇON77
Position dans la famille: Dernière des 12 enfants de Séraphin & Élisab.77
Autres détails sur JOSEPH HÉTU:
Age au 1e enfant: 23 ans77
Fils de: Xavier & Élisa Marion77
Lieu(x) de résidence: St-Côme77
No. d'enfants: 877



Les sources

1. – 4. – 6. – 8. – 11. – 29. – 32. – 36. – 38. – 40. – 46.- 50. - GP-Laperrière.ftw, Date of Import: 27 avr., 2001.
2. – 9. – 39. – 41. – 43. – 45. – 47.- 49. – 72. - Tableau généalogique de Suzanne Lepage
3. – 5. – 7. – 10. – 12. – 14. – 16. – 18. - 20. – 22. – 24. – 26. – 28. - 30. – 34. – 35. – 37. – 42. – 44. – 48. – 51. – 52. – 53. – 55. – 57. – 59. – 61. – 69. - 71. – 73. – 75. – 77. – GP- Martin.ftm.FTW, Date of Import: 24 avr., 2001.
13. – 15. – 56. – 58. – 60. - Livre de parenté de Huguette Pagé-Melançon
17. – 19. – 21. – 23. – 25. – 27. – 31. – 33. – 35. – 52. – 54. – 62. – 64. – 66. – 68. – 70. – 74. - Recherches d'Hervé Melançon

mercredi 24 septembre 2008

Centre acadien

Autres ressources acadiennes en photos.

Centre acadien

MUSÉE ACADIEN & ARCHIVES

C'est à cet endroit ou j'ai reçu la généalogie acadienne Melanson.



MUSÉE ACADIEN & ARCHIVES

lundi 22 septembre 2008

Picasa Web Albums - joce - L'Acadie et les Melanson

Voici une brochure que j'ai retrouvé à notre retour. Elle avait été publiée en 1994 lors du grand rassemblement des Melanson au Nouveau Brunswick.

Picasa Web Albums - joce - L'Acadie et les Melanson

Vers l'Acadie de nos ancêtres: On continue....

Vers l'Acadie de nos ancêtres: On continue....

On continue....

Je ne suis pas une fille qui s'éternise longuement sur les décisions à prendre.

Deux jours après le retour de ce beau voyage de découvertes au pays de mes ancêtres , voici ce que j'ai décidé au sujet du blogue.

Je le garde actif et à partir d'aujourd'hui , ouvert au public.

Je n'avais jamais lu de blogues avant que notre fils fasse son voyage de 3 mois ,en Inde il y a 2 ans . Presque à chaque jour ses impressions et découvertes de la journée nous arrivaient par ce moyen de communication. Après son retour, même si j'étais soulagée de le savoir de nouveau en terre Canadienne, je dois avouer que parce que j'y apprenais de nouveau à chaque fois ,ses blogues m'ont beaucoup manqué .

J'ai donc commencé à lire les blogues publics d'autres voyageurs.


J'ai fait la même chose en préparant notre voyage en Nouvelle Écosse. À Annapolis nous avons mangé un excellent repas au Restaurant Composé, d'ou j'avais lu une critique favorable, sur un blogue.

En publiant mon blogue ouvert à tous, j'ai la chance que d'autres personnes avec des informations, sur ou l'Acadie ou sur les Melanson ,me fassent part de leurs recherches.

De l'autre coté si je peux aider d'autres, qui comme moi , sont intéressés à la recherche de nos ancêtres,tant mieux.

Ma deuxième décision est de devenir membre de la Société de généalogie de Lanaudière.

Mr Guilbault ,rencontré à St Jacques vendredi dernier, y fait du service bénévole. Je serai donc un peu plus en mesure de faire des recherches dans les documents de ces petites paroisses ou se sont établis nos ancêtres Melançon.

Ma troisième décision est de continuer à talonner mes tantes et leurs cousines Melançon pour amasser le plus de d'informations sur la vie de mes grands-parents. La recherche de vieilles photos de famille est aussi un aspect qui m'intéresse au plus haut point.


J'ai vraiment de la chance que j'aie hérité du goût de la correspondance et de la communication de papa . Une grande chance aussi que j'ai gardé toutes les lettres que ma famille nous fit parvenir durant notre séjour au Brésil dans les années 1971 à 1975. Papa et maman gardaient les nôtres.

Il en fut de même entre Peter et sa famille. Nos enfants ont donc, plein de résumés de leur vie.

Je me souviendrai toujours de l'enthousiasme de Nina en voyage chez sa Oma à Hambourg . Elle avait découvert le cartable de lettres que Peter avait écrit et elle avait passé la nuit entière à revivre sa vie entre les lignes écrites par son père.

Les lettres comme moyen de communication sont devenus courriels et maintenant blogues.

C'est un aspect tout aussi fascinant surtout quand on peut y ajouter les photos.

Le blogue s'ajoutera donc à deux autres de mes passions ,la recherche et la photographie.

Un bon mélange je crois pour ajouter des heures de plaisir à ma vie de retraitée.

Donc, si cela vous tente vous pourrez vérifier de temps à autres sur le blogue pour voir si j'aurai entre-temps ,trouvé d'autres informations ou d'autres Colombos collaborateurs !

Merci d'avoir été du voyage.


Au plaisir.....

dimanche 21 septembre 2008

Picasa Web Albums - joce - St Jacques et sainte Marie Salomée le 19 sept

Jour 20,
5,984.1 kilomêtres accumulés et de si beaux souvenirs durant ce merveilleux pélerinage à mes racines Melancon.
Comme il se doit il y a une conclusion à chaque histoire. Ce n'est donc pas le blogue final. Je devrai prendre quelques jours de recul pour analyser mes découvertes et pour décider aussi de ce que je ferai avec toutes les questions non résolues. Donc .quelques ajouts et conclusion de cette première partie dans quelques jours.
Notre journée d'hier à St Jacques de Montcalm me laissa avec plusieurs questions et peut-être le gôut d'aller plus loin.
Même si Peter me supporta tout au long de mon "enquête", il y eut des moments ou ce mari introverti ,fut embarrassé par mon audace de m'avancer pour poser des questions , à n'importe qui un peu partout. A ces moments là, il s'éloignait de moi , comme s'il ne me connassait pas ! Trop drôle . Quand une conversation animée commençait entre l'interviewer et l'interviewée,là il se rapprochait.

Il y eut plusieurs occasions hier à St Jacques ,comme celles mentionnées, et je dois vous raconter......

C'est seulement vers le millieu du voyage que nous avons décidés, de faire comme les déportés acadiens, et de venir à St Jacques avant le retour à Burlington. Heureusement nous n'avons pas eu besoin de faire le détour par Connecticut .

Nous avions vu une maison Melançon à Candiac le premier jour de notre voyage et je voulais finir le voyage en voyant celle que le curé Lanoue décrit dans son livre publié en 1972.

Malheureusement ,il était dans les patates. La maison en question avait été détruite, et les pierres avaient été employé pour faire les fondations d'une maison appartenant à un Mr Brisson. La maison est habitée par une dame Gaudet depuis 55 ans.

Ne sachant rien de tout ça, et avec bon espoir on s'amène à St Jacques hier midi. Je me sens comme une vraie Colombo en mission.

On stationne près de l'église. Je trouves mon livre sur St Jacques et je l'apporte avec moi,le plaçant sur mon coeur avec le bras croisé desssus. On va peut-être me prendre pour une Jehovah mais ça fait rien!
Dans le stationnement s'amène un homme en fauteuil roulant électrique. Mon premier contact. Oui il y a une maison ayant déja appartenue à un Dr Melançon dans le village, à coté de la caisse populaire.

Avançons d'une case....montons l'échelle.

On doit manger, on voit un restaurant avec un nom prometteur "À la Bonne fourchette". Sur la porte est inscrit;Cuisinier demandé...oups. On y entre quand même ,c'est plein et bruyant, il y a une table de libre. Chanceux.
On commande et je commence mon audace alors que Peter se réfugie derrière le livre. Le serveuse connait oui, toutes les personnes présentes ,mais elle ne sait pas leurs noms et s'ils y auraient des Melançon!!!
Je vais aux toilettes et en revenant ,je vois à une table ,une femme seule et grisonnante et je l'interroge.
"Excusez moi,êtes vous résidente de St Jacques et est-ce que vous connaissez des Melançon?"
Oui elle en connait mais il y en a beaucoup plus à Ste Julie.!
Je me lève et le voisin de table ,seul lui aussi,mentionne qu'il est résident et qu'il peut m'aider avec ma recherche .
Parle parle parle jase jase jase,son steak de jambon doit refroidir, je lui parles de la maison et il pense qu'elle est peut-être détruite. Oups, je viens de prendre une glissade sur le dos du serpent....

Il me donne le nom d'une dame qui travaille à la caisse populaire, sa mère faisait de la généalogie....elle est décédée mais sa fille a peut-être les livres.
Peter mange son steak de jambon et j'avale mon spagetti gratiné en planifiant mon prochain assaut!
En passant devant la maison du supposé Dr Melançon, armé de mon livre pressé sur le coeur,je sonne à la porte.Peter continue comme s'il ne me connaissait pas !
Un chien jappe ,une vieille dame vient à la porte et me dit "ENTRER !" Je lui demande si elle est Madame Melançon ou si la maison appartenait déja à des Melançon?
Elle continue de me dire d'entrer ,elle doit aller s'essuyer les mains avant de me répondre. Je n'ai pas vraiment le choix et j'entre malgré l'assaut de la forte senteur de fumée de cigarettes.
Elle ne peut me donner beaucoup d'infos mais Mr Damien Venne lui pourrait, et elle me donne la direction ou je peux le trouver...
Avançons d'une autre case...
À la caisse populaire,la dame que je cherche est en congé de maladie,
Glissade sur le serpent encore!
Oups,sa belle soeur est là et je lui explique le pourquoi de mon enquête.
"Ma mère pourrait t'aider,sa mère était une Melancon!" "Mes parents font de la généalogie depuis toujours"
Javance de 3 cases et je monte l'échelle!

Elle téléphone à sa mère pour savoir si elle pourrait me voir. Oui, pas de problèmes. 10 minutes plus tard nous sommes là . Des gens sympatiques généreux de leurs temps et biens gentils. Ils ont un mur d'étagères couvertes de cartables , livres et dictionnaires avec pleins d'informations sur les paroisses avoisinantes . J'aurais aimé avoir plus de temps .Nous avons beaucoup appris avec eux.

Mais ce que j'ai appris me déboussolle un peu,les Melançon morts à St Jacques et Sainte Marie Salomée semblent être en majorité être des descendants de Claude et de Poncy.
Ou sont ceux de Pierre?......Ste Julie, St Alexis, St Come. ?
C'est peut-être dans ce domaine là que mes prochaines recherches se dirigeront...Qui sait ?
Pour plus de détails sur notre visite à St Jacques voir les photos .


Picasa Web Albums - joce - St Jacques et Sainte Marie Salomée le 19 sept

mardi 16 septembre 2008

Picasa Web Albums - joce - Peggy's Cove & Pier 21 Halifax

Peggy's Cove et le Pier 21 au port de Halifax sont deux endroits, qui hier, m'ont beaucoup impressionné et aussi beaucoup émue.
Peggy's Cove ce petit village de pêcheurs est situé sur ce cap d'énormes rocs frappés sans cesse par la mer déchainée . L'immensité de ces rocs fait penser à des dos de baleines.
Cette très petite communauté se distingua il y a dix ans lors de l'écrasement du vol 111 de la compagnie Suisse Air . Les citoyens organisèrent toutes sortes de services pour venir à l'aide des familles des passagers disparus qui arrivaient pour voir les lieux.
C'est donc un endroit bien spécial à visiter.

Pier 21, Port de Halifax

J'ai une voisine et amie qui, il y a 60 ans, est venue de la Lithuanie comme immigrante. Elle avait avec elle ,sa fille de 2 ans. Son mari était déja au Canada depuis 9 mois. Érika m'a maintes fois parlé de ce voyage et de l'unique petite valise qu'elle apportait avec elle, contenant quelques morceaux de linge pour elle et sa fille et quelques photos. Elle avait laissé derrière elle des parents agés,qu'elle n'a jamais revu.
En arrivant au musée à Pier 21, j'ai été frappé de cette réalité qu'avait été la sienne en voyant les photos qui suivent.
Je n'avais pas fait 2 mêtres dans le musée que je pleurais déja.
En voyant les photos et leurs explications,vous comprendrez comme moi, la réalité de ces Canadiens qui ont tout quitter pour bâtir notre pays.

S'il y a une histoire du Canada que tous devraient connaître,c'est bien celle-ci d'après moi.




Picasa Web Albums - joce - Peggy's Cove & Pier 21 Halifax

La famille de Charles Mellanson

Charles Mellanson et Marie Dugas eurent 14 enfants. 5 garçons,9 filles.De ces 14 enfants , 13 de ces enfants produirent 122 enfants; 70 filles et 52 garçons . 22 de ces garçons continuèrent le nom Melanson.
Charles ne connu que 30 de ses petits enfants alors que Marie Dugas vécue assez vieille pour presque tous les connaitre.
Les autres familles auxquelles notre famille Melançon est liée par liens de mariage sont ; Belliveau 3 fois,Landry,Boudrot,Bourg,Sire, Comeau, Babinot,Petitot,Granger,Robichaud, Basset et Saint Étienne de la Tour.
Je placerai une copie de cette photo dans un album pour qu'elle soit plus facile à lire.

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dimanche 14 septembre 2008

Picasa Web Albums - joce - Lunenburg à Hubbards le 14 sept

Encore une fois,seulement pour partager les belles choses de la journée ,si ça vous tente.
Je suis folle des couleurs partout, le traffic presque inexistant,les propriétés toujours propres. Cest un vrai régal pour les yeux.
Nous sommes à Hubbards,environ 1 heure de Halifax par autoroute. Il est fort possible que, comme aujourd'hui en suivant la côte, ça nous prenne pas mal plus de temps pour y arriver.


Picasa Web Albums - joce - Lunenburg à Hubbards le 14 sept

Les tristes réalités et les lettres de Philippe Melançon

Tout au long de cette semaine à visiter, entre autres, des cimetières, ne peut nous faire oublier la triste réalité de la vie.

À notre première visite quidée au cimetière d'Annapolis ,Alan Melanson nous faisait remarquer l'âge des décédés. En autres, il commentait sur 3 jeunes dames toutes trois décédées à 37 ans .

Notre ancêtre Charles avait un frère du nom d'Ambroise(l'ancêtre de Alan et Wayne et de Léo Melanson qui a construit l'église Sainte marie à Church Point.
Il eu une vie bien tragique. Son épouse est décédée un 15 décembre après avoir donné naissance à des jumeaux 3 semaines avant. L'année précédente elle avait donné naissance à des triplés. Il y avait un autre couple de jumeaux et deux autres enfants dans cette famille.
Ambroise se retrouva veuf avec 9 enfants 10 jours avant Noel.
Peut-on seulement imaginer? Il se remaria 4 ans plus tard et avec sa nouvelle épouse ils auraient eu 9 autres enfants.



À quelques exceptions près dans notre descendance de nos grands-parents Damien et Jeanne,nous n'avons pas eu à vivre des tragedies de décès d'enfants en bas âge.
Malheureusement,nos cousins,Claude Boisclair,Carole Melançon,(accident d'auto) et André Bordeleau nous ont quittés trop jeunes .

Philippe Melançon enfant de Jeanne et Damien Melançon est hospitalisé d'urgence à l'hôpital d'Amos en Abitibi au début de mars 1931. Il meurt 20 jours plus tard de péritonite.(infection à la suite d'un appendice perforée). Durant les 3 semaines précédant son décès, il tente de passer son ennuie en écrivant à sa famille. Voici des copies de ces lettres déchirantes.

La première lettre est écrite par son père Damien au lendemain de son opération.

A noter le bon orthographe et la belle écriture de ces lettres pour un enfant de neuf ans.
Les simples choses qui embellissaient ses journées.
Et, entre les lignes, imaginons nous l'angoisse d'une part pour lui d'être seul à l'hôpital d'Amos,et de l'autre coté, l'inquiétude et la peine de nos grands-parents et la famille durant ce temps.
Pensons à ces jeunes de notre famille qui ont à peu près le même âge, Arnaud Doriane, Zachary

Picasa Web Albums - joce - Les lettres de Philippe Melançon

Picasa Web Albums - joce - Les lettres de Philippe Melançon

samedi 13 septembre 2008

Picasa Web Albums - joce - Lunenburg et Mahone Bay

Internet au ralenti. pas le temps d'écrire plus long . Vous n'avez de toutes façons qu'à regarder et admirer les couleurs de Lunenburg et de Mahone Bay. Les visiteurs de ces endroits quand ils viennent dans nos coins, doivent trouver nos maisons tellement ternes !!!
Je penses qu'au moins je vais ajouter quelque chose de très coloré dans le jardin avant, en souvenir du beau temps que nous avons ici.
Halifax sous la pluie demain?

Picasa Web Albums - joce - Lunenburg et Mahone Bay

Problèmes avec accès à l'article de Luc ?

On me signale de la difficulté avec l'accès de l'article de Luc.
Désolée. Pour y avoir accès moi même ,j'ai du cliquer sur la ligne de mon nom en premier ,puis sur celle du document. Essayer ça . Sinon je tenterai de faire un copie coller et l'ajouter à ma page de blogue.Si j'étais une adolescente je saurais plus rapidement comment règler ça mais......

Picasa Web Albums - joce - Eglises et cimetières

Le trajet tout au long de cette région francophone de la Nouvelle-Écosse fut pour moi très très excitant.
Contrairement ou, au Québec ,les petites paroisses à faible population, ont encore d'énormes églises de pierres,ici ce que nous voyons en majorité, ce sont de toutes petites églises blanches en bois. Plusieurs aussi auraient besoin d'une nouvelle couche de peinture. Les villages de pêcheurs en Nouvelle Écosse ne sont pas riches.
Nos visites aux deux plus grandes et connues églises de la région nous laissa sans assez de mots pour tout décrire.
Les arrêt aux cimetières ont eu aussi leur importance et ceci même si la majorité des Melanson qui y sont enterrés sont de lointains cousins.
Quand on lis sur l'histoire tragique des acadiens déportés,on ne peut rester insensible.
Il fut bien plaisant de constater la fierté des francophones que nous avons rencontrés. Le bénévolat a une autre dimension ici. Que ce soit, avec ce que font les Melanson Alan et Wayne à Annapolis, ou les bénévoles que nous rencontrons partout dans les musées et les églises ,tous sont intéressés et fiers de partager le passé avec les visiteurs. Nos questions ont des réponses de 10 minutes ou plus. Les acadiens aiment bien parler.
En sortant de l'église Sainte-Marie , la plus haute structure en bois en Amérique du Nord, je me disais que pour tout ce qu'elle emmagasine de reliques,et articles religieux , sans mentioné l'histoire,qu'il ne faudrait donc pas qu'elle brûle un jour.....

Pourtant il n'y fallu de peu, l'église était originalement de 15 pieds plus haut. En 1914, le clocher s'est fait frapper par la foudre et c'est la pluie qui a éteint le feu.

Souhaitons une bien longue vie à ces trésors acadiens.








Picasa Web Albums - joce - Eglises et cimetières